A ce jour, on ne connait pas bien les facteurs de risque qui déclenchent la transformation et la multiplication incontrôlée des plasmocytes. Dans 20% des cas, la maladie se développe sans symptôme et sera découverte au détour d’un bilan sanguin de routine.[3]
Parce que plusieurs os peuvent être atteints en même temps, on parle de myélome multiple.
La maladie se déclare le plus fréquemment autour de 70 ans chez les hommes et 74 ans chez les femmes.[2] Elle est due à la prolifération d’un type de globules blancs appelés plasmocytes, issus de la lignée des lymphocytes. Leur rôle est de produire les anticorps – immunoglobulines - nécessaires aux défenses contre les infections.
On distingue plusieurs types de myélomes, selon le type d’immunoglobulines secrétés par les plasmocytes malades. En s’accumulant de façon incontrôlée dans la moelle osseuse, ces plasmocytes malades diminuent non seulement la production des autres cellules sanguines saines, mais stimulent aussi la destruction des cellules osseuses et empêchent leur renouvellement. Il en résulte une fragilisation de l’os pouvant entraîner des fractures. 90% des malades atteints de myélome multiple souffrent de lésions osseuses parfois très invalidantes, qui peuvent s’accompagner de fractures[4].
Parce que plusieurs os peuvent être atteints en même temps, on parle de myélome multiple.